Cette page contient les chapitres suivants :
1- Rivière – Le Craon
2- Fleurissement
3- Environnement
1- RIVIÈRE – LE CRAON
La commune est traversée par un cours d’eau Le Craon.
Si vous êtes propriétaire d’un terrain traversé ou longé par celui-ci, cet article vous donnera des précisions sur vos droits et obligations.
L’article L215-14 du code de l’environnement indique que : “le propriétaire riverain est tenu à un entretien régulier du cours d’eau. L’entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives.
consulter le guide technique pour l’entretien des cours d’eau
Besoin de conseil techniques : vous pouvez contacter le technicien de rivière de votre secteur
Bassin versant Auron et Airain : SIAB3A (Dun sur Auron)
02.48.64.32.95
L’article paru dans le bulletin municipal de décembre 2016 : entretien du Craon, propriétaires riverains responsables
De la même manière que nous pensons à entretenir notre maison, il est nécessaire d’entretenir les berges de nos rivières.
Comme le stipule l’article L-215-2 du code de l’environnement, les berges et le fond du lit appartiennent aux propriétaires riverains, le milieu du lit faisant généralement office de limite de propriété.
L’entretien de la végétation des berges est donc de la responsabilité de ceux-ci. La loi n’interdit pas l’entretien de cette végétation. Bien au contraire, l’article L.215-14 du code de l’environnement responsabilise le propriétaire riverain. En effet, celui-ci est tenu à un entretien régulier du cours d’eau pour notamment permettre l’écoulement naturel des eaux et contribuer au bon état écologique de la rivière.
Quelques conseils pour le bon entretien du Craon :
MÉTHODES À PROSCRIRE
– l’utilisation d’herbicides sur les berges et dans le lit du Craon
– le broyage : il peut entrainer des infections et des nécroses des végétaux abimés
– la coupe à blanc et le débroussaillage complet : lors des périodes de crue cette pratique augmente le débit en aval des secteurs déboisés
CE QUI EST CONSEILLÉ
– favoriser la présence d’arbres et arbustes adaptés à ces milieux : noisetiers, saules (pas le pleureur) et cornouillers pour les arbustes, aulnes, frênes, érables…comme arbres
– l’élagage léger, l’abattage sélectif et le recépage sont des méthodes manuelles qui seront à favoriser
– enlever les embâcles, qui sont des bouchons formés de branches, de troncs
– supprimer progressivement les arbres inadaptés aux berges (peupliers hybrides, robiniers faux-acacias…)
QUAND INTERVENIR ?
Vous préfèrerez la période de repos végétatif (d’octobre à mars) et en dehors des périodes de reproduction de la faune (oiseaux par exemple).
Pour l’enlèvement des embâcles, il sera préférable de travailler en période de basses eaux et en dehors des périodes de reproduction de la faune, de septembre à mars.
L’article paru dans le bulletin municipal de décembre 2015 : “à la reconquête des rivières”
Le SIAB3A (Syndicat Intercommunal d’Aménagement des Bassins de l’Auron, l’Airain et leurs affluents) s’engage dans un programme quinquennal d’actions de restauration des rivières.
Pendant 5 ans ce sont donc des travaux de restauration de berges et du lit des rivières, d’enlèvement d’embâcles, d’aménagement d’ouvrages, de replantation de ripisylve (arbres le long des berges), d’aménagement d’abreuvoirs etc… que le Syndicat va entreprendre sur son territoire (55 communes). Toutes ces interventions se feront en concertation et accord avec les propriétaires riverains de l’Airain et du Craon. Si vous êtes directement concernés par des travaux, les techniciennes de rivière du Syndicat, Cécile FALQUE et Pascaline BONNIN, vous contacteront avant toute intervention.
La sensibilisation du grand public, des riverains, des scolaires est également prévue au travers de diverses animations et supports. Le SIAB3A se dotera à terme d’une lettre d’information et d’un site internet où vous pourrez retrouver le détail de son programme.
Le Syndicat a signé le 16 septembre 2015 un Contrat Territorial qui assure les engagements financiers de ses partenaires, soit 80% de subventions sur l’ensemble de la programmation.
L’ensemble de ces actions a pour objectif de retrouver des rivières vivantes, de meilleure qualité afin de pérenniser leurs usages (réception des eaux pluviales, des eaux usées épurées, des eaux de drainage, support de vie et de biodiversité, production d’eau potable etc.) de manière globale.
Plus d’information : auronairain@orange.fr / 02.48.64.32.95.
2 – FLEURISSEMENT – ELAGAGE
LE FLEURISSEMENT
La commune porte une attention particulière a son fleurissement.
La commission environnement, agriculture, développement durable et fleurissement veille au fleurissement à chaque saison, à l’élagage des arbres, à l’entretien des plantations …
Chaque année, la commune participe au concours départemental et propose aux habitants un concours communal.
consulter les résultats du concours communal
Le fleurissement est un des éléments sinon déterminant, du moins nécessaire, dans l’aménagement urbain et l’amélioration du cadre de vie. C’est un facteur de dynamisme, un élément d’attractivité pour de nouvelles installations et une valorisation du patrimoine. Aussi, la municipalité souhaite t-elle sensibiliser ses habitants à l’embellissement du village, notamment celui de la grande rue.
Ainsi, dans le respect de la réglementation, quelques jardinières aux fenêtres ou quelques pots fleuris bien disposés agrémenteraient cet axe de grand passage et, ce, pour le plus grand plaisir de tous.
L’ELAGAGE
Bien que le droit de propriété soit un droit absolu, dans le cadre de la sécurité des biens et des personnes et de la commodité de passage, quelques règles sont à observer et le maire est tenu de faire respecter la loi pour les arbres et les haies débordant sur la voie publique.
Vu l’article D.161-24 du code rural, vu les articles L2212-1, 2212-2, 2213-1 du code des collectivités territoriales, vu la jurisprudence, un courrier sera adressé prochainement aux propriétaires auxquels incombe l’obligation d’élaguer, à l’aplomb de leur propriété. Les branches d’arbres risquent de mettre en péril la sécurité ou risquent de toucher ou gêner les réseaux aériens d’électricité, d’éclairage public ou de téléphone, installés sur le domaine public.
3 – ENVIRONNEMENT
Article paru dans le bulletin municipal de décembre 2016
Demain, nos communes sans pesticide ! La règlementation : tous concernés. La loi LABBÉ du 8 février 2014 sur l’utilisation des produits phytosanitaires prévoit deux étapes primordiales, qui arriveront très prochainement :
– à partir du 1er janvier 2017 : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, pour les collectivités locales et les établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenade, forêt et voirie.
– à partir du 1er janvier 2019 : interdiction de la commercialisation et de la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel. Cette deuxième partie de la loi vise les jardiniers amateurs.
Cette nouvelle règlementation va donc apporter un grand changement dans la gestion des espaces verts des communes. Ces dernières peuvent bénéficier d’un accompagnement en amont, pour être en règle lors de l’application de la loi.
Evidemment, cela implique un changement dans notre regard sur l’environnement et dans nos habitudes et pratiques. Désherber à la main – et chaque jardinier le sait bien !- demande du temps. Nos employés, malgré toutes les heures et l’énergie qu’ils y consacreront, ne pourront faire face seuls à ces nouvelles exigences, d’autant qu’ils sont aussi appelés à d’autres tâches dans la commune.
La démarche va donc plus loin qu’une seule suppression de l’usage des pesticides. Il s’agit aussi de réfléchir à la substitution de la flore sauvage par la flore ornementale (plantes couvre-sol par exemple), d’enherber des espaces et d’utiliser des méthodes alternatives pour l’entretien (outils mécaniques, paillage, etc…).
En faisant le choix du « Zéro pesticide », les communes s’engagent à protéger l’environnement, la santé des agents municipaux, à utiliser des méthodes alternatives à l’entretien, à réduire la nuisance et les coûts relatifs à l’usage des pesticides.
Ainsi, comme l’an passé, et comme cela se pratique maintenant dans beaucoup de communes, ferons-nous appel à la bonne volonté de tous en proposant notamment une matinée citoyenne consacrée à l’arrachage des herbes sur les lieux publics (trottoirs, caniveaux, alentour de l’église etc.) La date de cette matinée – probablement en juin – vous sera communiquée en temps et en heure sur le site de la mairie et par affichage. Nous vous remercions à l’avance de votre implication dans cette démarche !
Article paru dans le bulletin municipal de décembre 2015
Notre commune s’inscrit dans une démarche de limitation des pesticides, notamment dans le centre du village, ce qui n’est pas sans conséquences. Désherber à la main est un travail qui demande du temps. Les employés municipaux s’y attèlent mais sont aussi appelés à de nombreuses autres tâches et le désherbage est une opération constante.
Ainsi, en période printanière et estivale, nous souhaiterions faire appel à des volontaires qui, dans le cadre de matinées citoyennes, s’impliqueraient dans le désherbage.
Trucs et astuces pour réduire ou supprimer l’utilisation de pesticides devant les maisons :
– supprimer ou limiter les plantes indésirables avant qu’elles ne soient en graines
– renouveler régulièrement les paillages des massifs
– arracher les adventices (mauvaises herbes) quand le sol est humide afin d’arracher également les racines
– utiliser des plantes couvre-sol pour limiter la surface à entretenir
(ex : pieds de murs et d’arbres)