Urbanisme


PLAN LOCAL D’URBANISME

Le Plan Local d’Urbanisme est en cours d’élaboration.

Le Plan Local d’Urbanisme a fait l’objet d’une évaluation environnementale à la demande de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale.
Désormais, le projet de P.L.U. est tenu à la disposition du public aux heures d’ouverture de la mairie avant d’être arrêté en conseil municipal le 17 novembre 2020.
Le P.L.U. fera ensuite l’objet d’une enquête publique en début d’année prochaine.

 


L’urbanisme, sur la commune de Bengy, était réglementé par un plan d’occupation des sols (P.O.S.), approuvé le 20 septembre 1985 et révisé le 2 février 2001, consultable en mairie.

Par délibération en date du 16 octobre 2015, le conseil municipal a décidé de prescrire la révision du plan d’occupation des sols pour sa transformation en Plan Local d’Urbanisme sur l’ensemble du territoire communal.

Pour toute demande de déclaration préalable (déclaration de travaux), permis de construire, permis de démolir, installation d’une clôture….vous devez déposer un dossier en mairie.

Les formulaires sont disponibles en mairie, sur le site internet de la Direction Départementale des Territoires, ou sur services-public.fr

Diaporama photos anciennes

Présentation de la commune

Commune : BENGY-SUR-CRAON

Code postal  : 18520

CDC : COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE NERONDES

Canton : AVORD

Département : CHER (18)

RÉGION  : CENTRE-VAL DE LOIRE

Nom des habitants : Les “Bengyciens” et “Bengyciennes”

La commune compte 739 habitants

Elle s’étend sur une superficie de 3524 ha (35.24 km2) avec une altitude minimum de 173m et maximum de 230m.

Bengy est situé sur l’axe Bourges-Nevers – route départementale 976

Une partie de la commune est sous l’emprise du Polygone de tir de la Direction Générale de l’Armement (D.G.A.).

Historique

Bengy, village fleuri, vous accueille. Il trouve ses racines dans des temps très lointains (époque préhistorique).

En effet, bien avant les Bituriges, des fouilles dans des buttes témoins de notre région attestent la présence de populations très anciennes. Les bords de rivière ont été depuis toujours un habitat privilégié et Bengy a sans doute accueilli, à cette époque, des groupes humains.

Mais sautons par-dessus des milliers d’années et arrivons à la conquête romaine, époque où Bengy a émergé avec certitude dans le monde gallo-romain.

 

la-mosaiqueDes fouilles exécutées en 1895 par le Capitaine Grandjean ont mis au jour dans le champ de “La Croix du Ban” (à l’est du chemin qui va de Bengy à “Préfonds”, à la sortie du bourg), les vestiges d’une villa gallo-romaine, dont une intéressante mosaïque (2,10 m sur 1,75 m) formée de “cubes”blancs et noirs et dont les angles sont meublés par deux poissons alternant avec deux dauphins.

 

Cette mosaïque, malheureusement invisible depuis ces fouilles, proviendrait des thermes de l’habitation.

Cette villa semble donc avoir été la demeure rurale d’un propriétaire aisé et devait être le centre permanent d’un domaine qui aurait pu aller jusqu’à 200 hectares et nécessiter une centaine de personnes pour son exploitation. Déjà à cette époque, la culture céréalière était l’une des principales activités économiques. “La Cour”, à proximité immédiate de la “Croix du Ban”, correspondrait sans doute aux bâtiments d’exploitation de la villa qui aurait été détruite probablement entre 250 et 300 après J.C.

Par ailleurs, le nom de Bengy proviendrait du nom du propriétaire Bannius. La première mention connue du village est Curtis Bangiaci (1130) et plus tard en 1422 Bangiacum Super Cram. L’orthographe subsiste jusqu’à la Révolution.

 

L’Eglise Romane : Eglise Saint-Pierre-aux-Liens

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Le Christianisme s’est répandu dans la région après 450.
C’est probablement à cette époque le premier édifice religieux (sans doute en bois). Sur celui-ci se trouve l’Eglise actuelle. Elle accuse, par ses caractères, le commencement du 12è siècle. C’est un type très pur des édifices clunisiens de petite dimension, de plan crucial avec tour centrale, absides et absidioles orientées.
L’Eglise Saint-Pierre a été considérablement endommagée pendant les guerres de religions, en particulier par les reîtres du Duc de Deux-Ponts qui la « bruslèrent et ruinèrent » le 27 octobre 1570.

L’Eglise a été partiellement classée en 1913 : chœur, transept et portail ouest.

En 1986, d’importants travaux de restauration ont été réalisés et en 1991, elle a été l’une des premières églises illuminées du Cher.

L’Orgue (rénové en 2007)

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Cet instrument inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2003 est rare : seules quelque 24 églises du Cher en sont dotées.
Il fut acheté en 1872 par le Conseil de Fabrique de Bengy-sur-Craon à la maison « Damiens Frères à Gaillon (Eure), inscription qu’on peut lire sur le fond de la laye de l’instrument actuel.
Inutilisé depuis plusieurs décennies, il se dégradait.
Possédant des particularités que l’on ne rencontre que chez les Frères Damiens – qui construisent des orgues « rustiques » de petite dimension, clavier manuel et pédales en tirasse – il méritait d’être réhabilité. Il fallait se rapprocher le plus possible des caractéristiques d’origine matérielles et musicales.
Après de longues études tant techniques que financières, les travaux seront exécutés avec compétence par Claude Jaccard facteur d’orgue, sous l’égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C.).
Ainsi après un silence d’une quarantaine d’années, le 28 juillet 2007, lors d’un concert inaugural, sous les voûtes de notre belle église, ont retenti les profonds et merveilleux accords de notre orgue enfin réhabilité.
Par ailleurs, actuellement, Madame Vrin accompagne avec talent et plaisir – si nécessaire –les cérémonies religieuses.

Le lavoir : la fontaine Saint-Pierre

le-lavoir

Le nom complet de cet élément est « Fontaine de Saint-Pierre-aux-Liens », soit le même vocable que celui de l’Eglise paroissiale, seul exemple de ce patronage dans le diocèse.

Il peut s’agir d’une fontaine miraculeuse que certaines traditions font remonter à l’occupation celte.

A la rencontre d’un personnage illustre de Bengy-sur-Craon : Guillaume Pelvoysin

C’est pendant la période de répit, entre la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, que Bengy donne au Berry le plus célèbre de ses enfants, Guillaume Pelvoysin.
Voici ce qu’en dit Grandjean : “vers 1510, le fils d’un maréchal de Bengy, Pelvoysin, alla comme maçon travailler à la tour de la cathédrale de Bourges, l’ancienne tour s’étant écroulée le 31 décembre 1506. Notre compatriote se signala comme habile ouvrier et devint maître maçon sous la direction des architectes Colin Byard et Jean Chesneau, qui ne purent jusqu’à la fin surveiller les travaux, la construction de la tour ayant demandé 28 ans de travail. Guillaume Pelvoysin les remplaça et conserva seul la direction de l’oeuvre, il en eut ainsi l’honneur traditionnel. La ville de Bourges est fière de montrer aux touristes plusieurs autres monuments dûs au génie de Guillaume Pelvoysin, nous citerons l’Hôtel Cujas, situé rue des Arènes, et la maison qui porte le nom de notre illustre compatriote, rue des Toiles n°16. Devenu célèbre, Pelvoysin n’oublia pas son pays natal : il lui fit don de la Grande Chaume à l’est du bourg ; cette chaume servit de communs ou usages aux habitants”.

chaume-guillaume-pelvoysin-et-foyer-socioculturel-maurice-cotan

C’est aussi sur cette chaume que s’élève aujourd’hui la salle des Fêtes, polyvalente.

Un village ouvert sur le monde

En 1989, Bengy-sur-Craon a adopté le village roumain de Bucova, afin qu’il échappe à la collectivisation. De 1989 à 1998, les 2 villages ont appris à se connaître grâce aux visites réciproques. Une amitié aujourd’hui renforcée par un jumelage.

Le XIXème siècle, une période faste pour le développement de Bengy :

1830-1831 : construction de la route Bourges / Nevers
1845-1846 : construction de la voie ferrée Vierzon / Saincaize
1847 : construction de la gare, vite insuffisante à cause du développement économique et agricole de la région
1872 : création du bureau de poste.

Vers 1900 Bengy compte 1 242 habitants. On note en cette fin de XIXème siècle un regain de vitalité.

1916 : en pleine guerre mondiale une partie des terres est réquisitionnée pour l’extension du polygone de tir.
Le hameau de Craon est détruit et une dizaine de fermes supprimées … d’où le déclin assez important de la commune.
Depuis une vingtaine d’années, la tendance s’inverse grâce au concours de tous. En témoigne la vitalité des écoles.

En souvenir de FRANCLIEU Tragédie du 29 août 1944

En cette fin de mois d’août, date anniversaire de la libération de la France occupée, nous devons nous souvenir des événements tragiques que connut notre pays, et en particulier la commune de Bengy. Pour ceux qui n’en ont pas été témoins, une évocation de ces moments douloureux est peut-être souhaitable.
Août 1944
Les troupes allemandes d’occupation se replient rapidement.
Pendant plusieurs semaines, d’importants convois se succèdent jour et nuit en direction de Nevers.
L’ aviation alliée attaque fréquemment ces convois qui d’autre part, sont harcelés sans cesse par des noyaux de Résistance Française.
Sur leur route, partout où ils craignent de se trouver en présence de cette résistance, les Allemands mitraillent, même s’ ils ne sont pas attaqués. Les coups de feu sont fréquents sur la route Bourges Nevers. Les volets restent fermés

Le 29 août, c’est vraiment le drame pour Bengy.

Un groupe de fuyards a décidé des représailles.
Sur la route où ils sont occupés à enlever les cadavres de chevaux de l’armée allemande abattus la veille par des avions anglais, deux habitants de Bengy sont fusillés. Ce n’est pas suffisant, A Franclieu, ce sont cinq autres victimes qui vont tomber sous les balles allemandes alors qu’ils sont occupés à travailler à la ferme.
Avant de partir, pour compléter leurs atrocités, les Allemands incendient les trois fermes de Franclieu, les Rigolettes et les Ridonnes. …
C’est à la mémoire de ces victimes qu’une croix a été érigée à proximité du lieu de leur sacrifice.
Dès la fin de la guerre, la famille Loiseau fit don d’une parcelle de terrain et prit à sa charge la construction de ce monument entretenu depuis par la municipalité.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de constater que des travaux d’aménagement des abords ont été réalisés par l’E.T.B.S. pour la mise en valeur et la protection de ce lieu de recueillement. Que Monsieur le Directeur de ces établissements soit remercié chaleureusement.
Et maintenant, en refusant toute pensés haineuse, souhaitons que le souvenir de ces victimes innocentes d’une armée en déroute reste fixé à jamais dans nos mémoires et que, toujours en paix, vive la France.

Le champ de tir à Bengy-sur-Craon

En 1856, une école d’artillerie est créée à BOURGES pour les besoins de l’Artillerie et de l’Ecole Centrale de Pyrotechnie.
Le champ de tir fait 50 ha et 2 km de long. Sa superficie s’accroît en 1861 et 1869 pour atteindre 250 ha et 4 km 500.
En 1871 la Commission d’Expérience de BOURGES est créée sous Napoléon III par Décision Ministérielle du 30/12/1871.

Lors de la première guerre mondiale, en 1914 le champ de tir s’agrandit pour atteindre une longueur maximale de 12 km.

En 1918 création d’une ligne de tir principale actuelle (30 km) qui voit la disparition du hameau de Craon.

En 1973 agrandissement du champ de tir dans la région de BENGY/CRAON avec des souvenirs encore récents.

Actuellement, l’ Etablissement Technique de Bourges (ETBS) est l’ un des grands centres Européens d’ expertise et d’ essais de matériel d’ armement aéroterrestre.

En outre le polygone est une formidable réserve de chasse et de faune sauvage. L’ étang de Craon, tout près de Bengy est une excellente plate forme de repos pour de nombreux migrateurs. Les grues y séjournent presque toute l’ année, et de belles colonies d’oies sauvages viennent y passer l’ hiver.

La Prison de Bengy

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Un souvenir presque intact : LA PRISON ( utilisée principalement en cellule de dégrisement).

La Gare de Bengy-sur-Craon

gare

Réseaux d’infrastructures

Coordonnées des concessionnaires et exploitants des réseaux

 

EAU POTABLE

Concessionnaire : Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable de Nérondes

Exploitant  : VEOLIA EAU Saint-Amand-Montrond

Contrôle sanitaire eau potable Agence Régionale de la Santé

EAUX USÉES – ASSAINISSEMENT

VEOLIA EAU – Agence du Cher

ErDF

Électricité réseau Distribution France

Dépannage électricité : 09 726 750 18

Raccordement au réseau électrique : 09 693 218 73

GrDF

Dépannage gaz : 0800 47 33 33

Raccordement au réseau de gaz naturel : 09 69 36 35 34

ÉCLAIRAGE PUBLIC

Pour tout problème relatif à l’éclairage public, merci de bien vouloir le signaler auprès du secrétariat de mairie.

Environnement

Cette page contient les chapitres suivants :

1- Rivière – Le Craon

2- Fleurissement

3- Environnement

 

1- RIVIÈRE – LE CRAON

La commune est traversée par un cours d’eau Le Craon.

Si vous êtes propriétaire d’un terrain traversé ou longé par celui-ci, cet article vous donnera des précisions sur vos droits et obligations.

L’article L215-14 du code de l’environnement indique que : “le propriétaire riverain est tenu à un entretien régulier du cours d’eau. L’entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives.

 

consulter le guide technique pour l’entretien des cours d’eau

Besoin de conseil techniques : vous pouvez contacter le technicien de rivière de votre secteur

Bassin versant Auron et Airain : SIAB3A (Dun sur Auron)

02.48.64.32.95

 

L’article paru dans le bulletin municipal de décembre 2016 : entretien du Craon, propriétaires riverains responsables

De la même manière que nous pensons à entretenir notre maison, il est nécessaire d’entretenir les berges de nos rivières.
Comme le stipule l’article L-215-2 du code de l’environnement, les berges et le fond du lit appartiennent aux propriétaires riverains, le milieu du lit faisant généralement office de limite de propriété.
L’entretien de la végétation des berges est donc de la responsabilité de ceux-ci. La loi n’interdit pas l’entretien de cette végétation. Bien au contraire, l’article L.215-14 du code de l’environnement responsabilise le propriétaire riverain. En effet, celui-ci est tenu à un entretien régulier du cours d’eau pour notamment permettre l’écoulement naturel des eaux et contribuer au bon état écologique de la rivière.

 

Quelques conseils pour le bon entretien du Craon :

MÉTHODES À PROSCRIRE

– l’utilisation d’herbicides sur les berges et dans le lit du Craon
– le broyage : il peut entrainer des infections et des nécroses des végétaux abimés
– la coupe à blanc et le débroussaillage complet : lors des périodes de crue cette pratique augmente le débit en aval des secteurs déboisés

CE QUI EST CONSEILLÉ

– favoriser la présence d’arbres et arbustes adaptés à ces milieux : noisetiers, saules (pas le pleureur) et cornouillers pour les arbustes, aulnes, frênes, érables…comme arbres
– l’élagage léger, l’abattage sélectif et le recépage sont des méthodes manuelles qui seront à favoriser
– enlever les embâcles, qui sont des bouchons formés de branches, de troncs
– supprimer progressivement les arbres inadaptés aux berges (peupliers hybrides, robiniers faux-acacias…)

QUAND INTERVENIR ?

Vous préfèrerez la période de repos végétatif (d’octobre à mars) et en dehors des périodes de reproduction de la faune (oiseaux par exemple).
Pour l’enlèvement des embâcles, il sera préférable de travailler en période de basses eaux et en dehors des périodes de reproduction de la faune, de septembre à mars.

 

L’article paru dans le bulletin municipal de décembre 2015 : “à la reconquête des rivières”

Le SIAB3A (Syndicat Intercommunal d’Aménagement des Bassins de l’Auron, l’Airain et leurs affluents) s’engage dans un programme quinquennal d’actions de restauration des rivières.
Pendant 5 ans ce sont donc des travaux de restauration de berges et du lit des rivières, d’enlèvement d’embâcles, d’aménagement d’ouvrages, de replantation de ripisylve (arbres le long des berges), d’aménagement d’abreuvoirs etc… que le Syndicat va entreprendre sur son territoire (55 communes). Toutes ces interventions se feront en concertation et accord avec les propriétaires riverains de l’Airain et du Craon. Si vous êtes directement concernés par des travaux, les techniciennes de rivière du Syndicat, Cécile FALQUE et Pascaline BONNIN, vous contacteront avant toute intervention.
La sensibilisation du grand public, des riverains, des scolaires est également prévue au travers de diverses animations et supports. Le SIAB3A se dotera à terme d’une lettre d’information et d’un site internet où vous pourrez retrouver le détail de son programme.
Le Syndicat a signé le 16 septembre 2015 un Contrat Territorial qui assure les engagements financiers de ses partenaires, soit 80% de subventions sur l’ensemble de la programmation.
L’ensemble de ces actions a pour objectif de retrouver des rivières vivantes, de meilleure qualité afin de pérenniser leurs usages (réception des eaux pluviales, des eaux usées épurées, des eaux de drainage, support de vie et de biodiversité, production d’eau potable etc.) de manière globale.
Plus d’information : auronairain@orange.fr / 02.48.64.32.95.

 

2 – FLEURISSEMENT – ELAGAGE

LE FLEURISSEMENT

La commune porte une attention particulière a son fleurissement.

La commission environnement, agriculture, développement durable et fleurissement veille au fleurissement à chaque saison, à l’élagage des arbres, à l’entretien des plantations …

Chaque année, la commune participe au concours départemental et propose aux habitants un concours communal.

consulter les résultats du concours communal

Le fleurissement est un des éléments sinon déterminant, du moins nécessaire, dans l’aménagement urbain et l’amélioration du cadre de vie. C’est un facteur de dynamisme, un élément d’attractivité pour de nouvelles installations et une valorisation du patrimoine. Aussi, la municipalité souhaite t-elle sensibiliser ses habitants à l’embellissement du village, notamment celui de la grande rue.
Ainsi, dans le respect de la réglementation, quelques jardinières aux fenêtres ou quelques pots fleuris bien disposés agrémenteraient cet axe de grand passage et, ce, pour le plus grand plaisir de tous.

 

L’ELAGAGE

Bien que le droit de propriété soit un droit absolu, dans le cadre de la sécurité des biens et des personnes et de la commodité de passage, quelques règles sont à observer et le maire est tenu de faire respecter la loi pour les arbres et les haies débordant sur la voie publique.

Vu l’article D.161-24 du code rural, vu les articles L2212-1, 2212-2, 2213-1 du code des collectivités territoriales, vu la jurisprudence, un courrier sera adressé prochainement aux propriétaires auxquels incombe l’obligation d’élaguer, à l’aplomb de leur propriété. Les branches d’arbres risquent de mettre en péril la sécurité ou risquent de toucher ou gêner les réseaux aériens d’électricité, d’éclairage public ou de téléphone, installés sur le domaine public.

 

3 – ENVIRONNEMENT

Article paru dans le bulletin municipal de décembre 2016

Demain, nos communes sans pesticide ! La règlementation : tous concernés. La loi LABBÉ du 8 février 2014 sur l’utilisation des produits phytosanitaires prévoit deux étapes primordiales, qui arriveront très prochainement :
– à partir du 1er janvier 2017 : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, pour les collectivités locales et les établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenade, forêt et voirie.
– à partir du 1er janvier 2019 : interdiction de la commercialisation et de la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel. Cette deuxième partie de la loi vise les jardiniers amateurs.
Cette nouvelle règlementation va donc apporter un grand changement dans la gestion des espaces verts des communes. Ces dernières peuvent bénéficier d’un accompagnement en amont, pour être en règle lors de l’application de la loi.

 

Evidemment, cela implique un changement dans notre regard sur l’environnement et dans nos habitudes et pratiques. Désherber à la main – et chaque jardinier le sait bien !- demande du temps. Nos employés, malgré toutes les heures et l’énergie qu’ils y consacreront, ne pourront faire face seuls à ces nouvelles exigences, d’autant qu’ils sont aussi appelés à d’autres tâches dans la commune.
La démarche va donc plus loin qu’une seule suppression de l’usage des pesticides. Il s’agit aussi de réfléchir à la substitution de la flore sauvage par la flore ornementale (plantes couvre-sol par exemple), d’enherber des espaces et d’utiliser des méthodes alternatives pour l’entretien (outils mécaniques, paillage, etc…).

 

En faisant le choix du « Zéro pesticide », les communes s’engagent à protéger l’environnement, la santé des agents municipaux, à utiliser des méthodes alternatives à l’entretien, à réduire la nuisance et les coûts relatifs à l’usage des pesticides.

 

Ainsi, comme l’an passé, et comme cela se pratique maintenant dans beaucoup de communes, ferons-nous appel à la bonne volonté de tous en proposant notamment une matinée citoyenne consacrée à l’arrachage des herbes sur les lieux publics (trottoirs, caniveaux, alentour de l’église etc.) La date de cette matinée – probablement en juin – vous sera communiquée en temps et en heure sur le site de la mairie et par affichage. Nous vous remercions à l’avance de votre implication dans cette démarche !

 

 

Article paru dans le bulletin municipal de décembre 2015

Notre commune s’inscrit dans une démarche de limitation des pesticides, notamment dans le centre du village, ce qui n’est pas sans conséquences. Désherber à la main est un travail qui demande du temps. Les employés municipaux s’y attèlent mais sont aussi appelés à de nombreuses autres tâches et le désherbage est une opération constante.

Ainsi, en période printanière et estivale, nous souhaiterions faire appel à des volontaires qui, dans le cadre de matinées citoyennes, s’impliqueraient dans le désherbage.

Trucs et astuces pour réduire ou supprimer l’utilisation de pesticides devant les maisons :
– supprimer ou limiter les plantes indésirables avant qu’elles ne soient en graines
– renouveler régulièrement les paillages des massifs
– arracher les adventices (mauvaises herbes) quand le sol est humide afin d’arracher également les racines
– utiliser des plantes couvre-sol pour limiter la surface à entretenir
(ex : pieds de murs et d’arbres)